Showing posts with label Diplomacy. Show all posts
Showing posts with label Diplomacy. Show all posts

Friday, 26 June 2020

Diplomatie navale de l’Inde dans l’océan Indien

By Vallabhu Srilatha (translated by Valeria Ferretti and
Shafick Osman)


L’océan Indien, troisième plus grand océan du monde, comprend quarante-huit États côtiers et insulaires, dont dix-huit en Afrique, onze au Moyen-Orient, sept en Asie du Sud, six en Asie du Sud-Est, cinq États insulaires et l’Australie.


Au milieu de l’océan Indien, l’Inde surplombe dans la région les lignes de communications maritimes (SLOCs) ; sa proximité aux points d’étranglement (choke points) de la région de l’océan Indien (ROI) et sa forte dépendance à l’océan en ce qui concerne ses ressources énergétiques et son commerce la rendent vulnérable tant sur les plans conventionnel et non conventionnel qu’aux défis sécuritaires. La Marine indienne a été parmi les premières à reconnaître les implications de la réorientation plus internationale du pays au début des années 1990. La situation a évolué et l’Inde est passée de la période du non-alignement à une collaboration avec les grandes puissances, les acteurs régionaux et les petits États du littoral de l’océan Indien.


Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : Diplomatie navale de l’Inde dans l’océan Indien

(lu 324 fois, au 26 juin 2020)

Wednesday, 24 June 2020

Inde - Afrique : l’échelle intercontinentale

By Nathanaël Herzog


1,396 milliard d’Indiens en 2025 et 2,5 milliards d’Africains à l’horizon 2050. Delhi a compris que pour devenir une très grande puissance, elle doit changer d’échelle et que l’Afrique précisément peut lui tenir de tremplin. Cherchant à prendre sa revanche sur l’histoire coloniale, la sixième (bientôt cinquième) puissance économique mondiale veut retrouver une place de premier plan sur la scène internationale avec un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, faire son entrée au G7 et jouer un rôle plus important au sein de l’OMC. Elle va donc doper son soft power de plus grande démocratie du monde sur le continent : ouverture de 18 nouvelles ambassades sur le continent d’ici à 2021, le nombre des missions indiennes résidentes passant de 29 à 47 (une de moins que la Chine et trois de moins que les États-Unis) ; elle s’appuiera sur sa diaspora de quelque 2,5 millions de personnes. Des Indiens qui sortent de leur pré-carré est-africain et s’installent progressivement en Afrique de l’Ouest : Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana ou Mauritanie. D’après Africa-India Facts & Figures 2015, publié conjointement par l’Economic Commission for Africa des Nations-unies et la Confederation of Indian Industry, pour la période 2010-2015, les exportations de l’Inde vers l’Afrique ont augmenté de 93% et les importations à partir de l’Afrique vers l’Inde de 28%.


Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : 2018/1 Inde-Afrique : l’échelle intercontinentale

(Lu 286 fois, au 24 juin 2020)

L’Inde et l’Otan : quel partenariat ?

By Sébastien Goulard


Selon la Banque mondiale, l’Inde est devenue la sixième économie mondiale en 2017 devant la France. Elle a aussi surpassé la France dans le domaine militaire puisque selon le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), l’Inde occupe désormais la cinquième place pour ses dépenses militaires après les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Arabie saoudite. L’Inde est aussi le premier importateur d’armement au monde, devant l’Arabie saoudite (pour la période 2012 - 2016), les fournitures provenant principalement de la Russie son partenaire historique ; et elle espère devenir une puissance exportatrice d’armes Make in India. Puissance nucléaire depuis 1974, mais ne siégeant pas comme membre permanent au Conseil de sécurité de l’Onu, l’Inde cherche à renforcer sa puissance militaire et diplomatique.

D’autre part, les États-Unis, notamment sous l’Administration de Donald Trump, semblent considérer l’Inde comme un partenaire stratégique très proche au même titre que certains membres de l’Otan. Sans parler d’une adhésion de Delhi à l’Otan, pourrait-il avoir un rapprochement entre l’Inde et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ?

Les réactions américaines à l’acquisition d’un système de défense antiaérienne russe par Delhi nous montre que ce partenariat reste fragile.


Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : L’Inde et l’Otan : quel partenariat ?

(lu 265 fois, au 24 juin 2020)

Monday, 15 June 2020

Le national-populisme hindou en diplomatie, ou la résilience d’une realpolitik

By Christophe Jaffrelot


Une forte interaction entre politique intérieure et politique extérieure est inhérente à la stratégie des national-populistes. Ceux-ci cherchent en effet à tirer partie de leurs initiatives internationales sur la scène domestique pour alimenter leur popularité. Ces initiatives sont souvent frappées au coin d’un nationalisme riche en coups de menton : la propagande officielle se nourrit ainsi, non seulement d’« exploits » diplomatiques et militaires, mais aussi de leur mise en récit. Narendra Modi est passé maître dans l’art de cette narration sur un mode nationaliste hindou.


UN NATIONALISME INTERVENTIONNISTE EN RÉPONSE AUX PROVOCATIONS DU PAKISTAN

Il a été aidé en cela par l’attitude du Pakistan, l’ennemi – islamique – héréditaire de l’Inde. Alors que Modi avait réussi un coup en invitant le Premier ministre Nawaz Sharif à sa cérémonie d’investiture en 2014, l’armée pakistanaise s’est employée à torpiller les pourparlers de paix en sous-traitant quelques attaques terroristes à des groupes islamistes dont elle est proche. En réponse à celle qui visa la base militaire de Pathankot (Punjab), en décembre 2015, Modi décida une « frappe chirurgicale » qui se traduisit par une incursion militaire à vocation punitive. De telles opérations avaient déjà eu lieu, sous le sceau du secret, en représailles à des attaques pakistanaises sous Manmohan Singh, le prédécesseur de Modi, mais ce dernier donna à l’opération de janvier 2016 une publicité visant à asseoir sa stature patriotique. Le BJP présenta Modi comme un héros guerrier sur des affiches marquées « surgical strikes » lors des élections régionales en Uttar Pradesh un an plus tard.


Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : Le national-populisme hindou en diplomatie, ou la résilience d’une realpolitik

(Lu 259 fois au 15 juin 2020)

Geopolitics Event

Hervé Théry : Quelle géopolitique du Brésil sous Bolsonaro ?