Est-il possible de s'arracher à la confusion entre médecine et santé publique ? Pourtant, il semble simple de distinguer l'homme de la statistique, le malade de la population.
Depuis combien de décennies les politiques font-ils la guerre aux médecins au nom des coûts de la santé sans jamais en évoquer ses revenus ? On disait volontiers que si la santé n'a pas de prix, elle a un coût. Qui a remarqué qu'un être guéri rapportait à la nation bien plus qu’un inactif ? Et qui a quantifié ce bénéfice ? Des économistes qui regardent les sorties mais jamais les entrées : le petit bout de la lorgnette. En France, par exemple, on a fermé des lits, diabolisé les soignants et même bien avant Marisol Touraine sous Hollande... Les haines sociales au mépris des bénéfices nationaux, les bénéfices économiques au mépris des citoyens. Partout dans le monde, les citoyens ne s'y trompent plus qui vomissent leurs gouvernants et acclament leurs soignants.
La santé publique veut des preuves scientifiques, un alignement sur des dogmes et des protocoles... Impossible ou assassin lors des urgences. Surtout, quand on n'a pas les stocks de kit de dépistage car la logique médicale serait de dépister pour isoler les cas positifs afin de les traiter et d’éviter la dissémination, la contagion.
Le médecin, lui, est en devoir de traiter chacun des patients au mieux qu'il peut, avec les moyens dont il dispose dans « l'état actuel de la connaissance. Et de ce qui est disponible…
Un traitement très peu onéreux, utilisé efficacement en Chine et en Corée du Sud, est repris en France par un spécialiste des maladies infectieuses, le mal-aimé Didier Raoult…
---
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-21.htm
Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes :