Monday 23 November 2020

"Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" mentionné dans Le Monde Diplomatique

 

Le numéro 57 de la revue européenne de géopolitique, Outre-Terre, fait l'objet d'une brève dans l'édition d'octobre 2020 du mensuel français de renom Le Monde Diplomatique.

La brève (ci-dessus) peut être consulté sur le lien suivant : https://www.monde-diplomatique.fr/revues/outreterre

Saturday 21 November 2020

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme

By Albert Nierenstein


 

En recherche médicale, deux revues hebdomadaires occupent le devant de la scène. L’hebdomaire The Lancet (scalpel) qui date de 1823 est depuis 1991 le fleuron du groupe Elsevier (Royaume-Uni) ; le New England Journal of Medicine (NEJM) du Massachusetts remonte à 1812. Publier dans l’une ou l’autre de ces revues est un gage de qualité internationale et une garantie pour la carrière du chercheur, son « indice h » (productivité et impact) s’en trouvant rehaussé. Les marges de semblables revues qui ne payent ni les relecteurs ni les chercheurs (lequels doivent céder leurs droits à l’éditeur) sont énormes, de 30 à 40 %, donc plus qu’Apple à 21 % sur ces dix dernières années, l’accès étant par la suite facturé très cher aux organismes de recherche. En 2018 le marché pesait 25,7 milliards de dollars contre 21 milliards en 2010. Il s’agit d’un « oligopole, qui peut donc dicter à sa guise les lois du marché ».


Le 22 mai 2020, le Lancet publiait une étude à partir des dossiers médicaux de 96 000 patients de 671 hôpitaux du monde entier, suggérant que l’hydroxychloroquine augmentait la mortalité des patients atteints de la COVID-19 hospitalisés. Et plus encore quand le médicament était associé à un antibiotique de type azithromycine, soit le double traitement du Pr Didier Raoult à Marseille. Or, le 28 mai près de 120 scientifiques dénonçaient la méthodologie de cette étude observationnelle. Ajoutons que l’article du Lancet fut en un second temps soumis avec signature d’auteurs inconnus...

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Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-69.htm

Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes : 

Le politicien et les exponentielles

 By Jean-Michel Morel

 


Un roi des Indes cherchait à tromper son ennui. Un sage de sa cour lui présenta le jeu d’échecs. Le souverain, enthousiaste, demanda au sage ce qu’il voulait en récompense pour ce jeu ouvrant l’infini des possibles. Le sage demanda comme honoraires un grain de riz sur la première case de l’échiquier, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite jusqu’à remplir l’échiquier en doublant la quantité de grains à chaque case. Ceci était une métaphore des infinies possibilités du jeu ; c’était comme demander au prince de payer non pas pour le jeu, mais pour toutes les parties qui ne se joueraient jamais. Le prix, 294 grains de riz donnait 400 000 millions de tonnes environ, bien plus que les 479 millions de tonnes de la production mondiale de riz.
 
Ce conte illustre un fait dont nous avons vécu la conséquence terrible : le politique est rarement au fait des phénomènes exponentiels car il n’en rencontre pas. Seule Angela Merkel, chimiste de formation, vit le danger et sut l’expliquer. Les chimistes étudient les réactions en chaîne, où la désintégration d’une molécule génère une énergie qui provoque la désintégration de plusieurs molécules voisines, et ainsi de suite : c’est ce qu’on appelle une explosion.
 
Les explosions sont traumatiques, car on ne les perçoit qu’après coup, quand il est trop tard. Sur le moment on est abasourdi, précipité au sol. C’est ce qui est arrivé à l’Europe entre février et mars 2020. Pourtant, l’explosion de la Covid-19 était une explosion assez lente…
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 Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-65.htm

Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes :

L’origine de la zoonose et les modes de contamination

By Jeanne Brugère-Picoux



La nouvelle maladie émergente Covid-19 (Coronavirus disease 2019) est due à un coronavirus (Sars-CoV- 2) dont la chauve-souris est un réservoir naturel. Non affecté, ce mammifère volant peut transmettre de nombreux virus à d’autres espèces, dont l’espèce humaine.


Les chiroptères, plus communément appelés chauves-souris, seuls mammifères volants, constituent environ 20 % de la diversité des mammifères et sont largement distribués dans le monde. Ils présentent une longévité de plusieurs dizaines d’années, inhabituelle pour des animaux de petite taille au métabolisme élevé. Depuis quelques décennies, on découvre que ces chauves-souris peuvent héberger de nombreux virus dont certains sont à l’origine de maladies émergentes chez l’Homme ou l’animal. Ces réservoirs naturels de virus présentent aussi la particularité de ne pas être affectés par les agents infectieux qu’ils hébergent. On a pu montrer que les chauves-souris étaient résistantes à des charges virales, mortelles pour d’autres mammifères, d’Henipavirus et de Lyssavirus,. Cependant on connaît mal les mécanismes responsables de cette capacité des chauves-souris à coexister avec les virus. Leur adaptation au vol favoriserait une élévation de leur température corporelle permettant d’accroître l’efficacité de la réponse immunitaire,. Cette coexistence entre virus et chauves-souris serait aussi liée à une réponse atténuée en interférons qui permettrait le maintien d’une certaine charge virale en permanence dans l’organisme…

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Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-57.htm

Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes : 

Pandémie de la COVID-19 et "supply chains" mondiales : repenser une stratégie de gestion de crise

 By Valérie Rabassa

 


 

Début janvier 2020, avec plus de 13,5 % de baisse, la pandémie de la Covid-19 provoquait en Chine la plus forte chute de la production industrielle de son histoire contemporaine.


À l’instar de la peste de Justinien, première pandémie de l’histoire venue d’Asie centrale, qui se répandit massivement par les voies du commerce maritime de la Perse en Europe, en passant par le pourtour méditerranéen, et provoqua une crise sanitaire et économique dans les empires romain et byzantin en 541 après J.-C., la pandémie de la Covid-19 ébranle les économies mondiales.


Vu le poids économique de la Chine – près de 20 % du PIB mondial – et son intégration de plus en plus importante aux autres économies mondiales, cette situation inédite et exceptionnelle a des répercussions sanitaires et sécuritaires importantes mais également économiques à travers les marchés et les chaînes de valeur de plus en plus globalisées.


En quelques semaines, les économies mondiales se sont retrouvées au bord du gouffre avec un chômage massif inédit ainsi que des perspectives de croissance mondiale catastrophiques. Cette crise inégalée met particulièrement en exergue la fragilité des économies mondiales et en particulier des économies européennes vis-à-vis de la Chine en matière de supply chains ou de chaînes d’approvisionnement logistiques. Elle pose ainsi le problème de leur dépendance par rapport à ce pays, mais également de leur gestion face à une crise exceptionnelle qui appelle à réviser la pensée stratégique dans un nouvel environnement particulièrement complexe…

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 Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-47.htm

Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes :

L’impact géoéconomique de la COVID-19 sur l’économie généralisée

by Jean-Christophe Defraigne

 


Comme lors de chocs mondiaux précédents, de nombreux commentateurs parlent d’une nouvelle ère post-COVID 19 qui bouleverserait définitivement le fonctionnement de nos sociétés. Les impacts visibles de la crise économiques qui a éclaté au début de l’année 2020 sont sans précédents depuis la Seconde Guerre mondiale. Que l’on considère la chute de la production, la montée du chômage (on a enregistré 14,7 % de chômage aux États-Unis en mai 2020, 36 millions de chômeurs, un niveau inégalé depuis les années 1930), le nombre de pays touchés simultanément ou les montants avancés par les gouvernements et leurs banques centrales pour soutenir les acteurs économiques (3 000 milliards de dollars ont déjà été avancés par l’État américain et la Fed a annoncé début mai qu’il en faudrait davantage), il s’agit sans nul doute de la plus grave crise depuis 1929.


La pandémie de la COVID-19 rejoint ces événements marquants que furent la faillite de Lehman Brothers en 2008, des attentats du 9/11 en 2001 ou encore, si l’on retourne plus en arrière, le choc pétrolier de 1973. Comme la pandémie, l’impact économique et politique de ces événements fut considérable. Cependant de nombreux analystes ont eu tendance à exagérer leur importance par rapport à des phénomènes de plus long terme qui restent plus difficiles à identifier.


Ainsi, la dérégulation financière internationale qui débute en 1958 avec la convertibilité des devises internationales, l’apparition des eurodollars au sein de la City de Londres et le développement des centres financiers offshore dans les années 1960-1970 provoquera en deux décennies l’effondrement du système monétaire international de Bretton Woods, contraindra les États à mener des politiques monétaires et budgétaires qui suivent les anticipations des marchés financiers internationaux, affaiblira la base fiscale des transferts publics de l’État en réduisant les capacités des gouvernement à taxer le capital devenu beaucoup plus mobile avec l’effondrement du système de Bretton Woods et la globalisation des chaines de valeurs...

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Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-23.htm

Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes : 

Les États sociologiques, politiques, éthiques et géopolitiques du coronavirus SARS-CoV-2

by Dr. Richard Rossin



Est-il possible de s'arracher à la confusion entre médecine et santé publique ? Pourtant, il semble simple de distinguer l'homme de la statistique, le malade de la population.

Depuis combien de décennies les politiques font-ils la guerre aux médecins au nom des coûts de la santé sans jamais en évoquer ses revenus ? On disait volontiers que si la santé n'a pas de prix, elle a un coût. Qui a remarqué qu'un être guéri rapportait à la nation bien plus qu’un inactif ? Et qui a quantifié ce bénéfice ? Des économistes qui regardent les sorties mais jamais les entrées : le petit bout de la lorgnette. En France, par exemple, on a fermé des lits, diabolisé les soignants et même bien avant Marisol Touraine sous Hollande... Les haines sociales au mépris des bénéfices nationaux, les bénéfices économiques au mépris des citoyens. Partout dans le monde, les citoyens ne s'y trompent plus qui vomissent leurs gouvernants et acclament leurs soignants.

La santé publique veut des preuves scientifiques, un alignement sur des dogmes et des protocoles... Impossible ou assassin lors des urgences. Surtout, quand on n'a pas les stocks de kit de dépistage car la logique médicale serait de dépister pour isoler les cas positifs afin de les traiter et d’éviter la dissémination, la contagion.

Le médecin, lui, est en devoir de traiter chacun des patients au mieux qu'il peut, avec les moyens dont il dispose dans « l'état actuel de la connaissance. Et de ce qui est disponible…
Un traitement très peu onéreux, utilisé efficacement en Chine et en Corée du Sud, est repris en France par un spécialiste des maladies infectieuses, le mal-aimé Didier Raoult…

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Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-21.htm

Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes :

Friday 20 November 2020

Le pire des Mondes

By Michel Korinman

 

15 juillet 2020

Ce qui nous terrifie dans la période, c’est que Dieu ou mieux le pape François ne répondent plus à nos angoisses que par des banalités où l’éthique se rabaisse au niveau de la morale. Les savants observent eux-mêmes in vitro les évolutions d’un virus dont ils découvrent au fur et à mesure le terrible potentiel quand ils ne s’abandonnent pas aux joies (monnayées le cas échéant par l’industrie pharmaceutique) de la dispute universitaire. Les politiques avouent à demi-mot qu’ils sont bien obligés de s’aligner au coup par coup sur les progrès de la science et affichent une sidération que seule égale la crainte de poursuites en justice à venir. Les chiffres pétrifient : de 1,7 à 3,2 millions de morts dans les pays en voie de développement selon l’International Rescue Committee (ICR) lequel a formulé son pronostic sur la base d’informations concernant 34 « États fragiles ou affectés par des conflits » d’Afrique et d’Asie où l’organisation est actuellement active ; selon des calculs reposant sur les modèles épidémiologiques élaborés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Imperial College de Londres, le nombre des personnes infectées dans ces pays pourrait atteindre de 500 millions à un milliard ; ce sont naturellement les territoires en guerre (civile) comme le Yémen, la Syrie et l’Afghanistan qui sont concernés. Question d’une taille gigantesque, que nous invite à nous poser l’œuvre de l’historien Mark Harrison, allons-nous changer de société ou même de civilisation comme ce fut le cas avec l’émergence des États territoriaux à la suite de la peste noire…

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Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-7.htm

Le volume est, lui, disponible au prix promotionnel de 25,00 EUR dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes : 


Geopolitics Event

Hervé Théry : Quelle géopolitique du Brésil sous Bolsonaro ?