By Noemi Lanna (translated by Esther Baron)
La « nouvelle ère des relations nippo-indiennes » semble initiée dès
avant sa proclamation officielle par le Premier ministre Abe à
l’occasion de sa visite en Inde en décembre 2015. Depuis 2000 – année
durant laquelle fut lancé le partnership stratégique entre
l'Inde et Japon – l’entente entre les deux pays s’est sensiblement
renforcée. Dans le cadre économique on est passé d’une relation
bilatérale marquée par des asymétries prononcées à une synergie
favorisée par la complémentarité entre l’Abenomics, le programme de réformes économiques lancé par le Premier ministre Abe et l’Act East Policy, fortement voulue par son homologue Modi.
L’assistance affectée par le Japon continue d’avoir un poids significatif : l’Inde occupe toujours le premier rang sur la liste des pays destinataires d’aides publiques au développement (ODA) japonaises sous forme de prêts et, à l’occasion du sommet tenu en septembre 2014, le Japon s’est engagé à réaliser des investissements (y compris les ODA) pour une valeur de 3,5 trillions de yen dans les cinq années à venir. Il s’agit d’un objectif qui ne sera pas difficile à atteindre si l’on considère que les investissements directs étrangers du Japon, en Inde, qui s’élevaient à un peu moins de 29,8 milliards de yen, en 2005, frôlent actuellement les 500 milliards (465 en 2016). Toutefois, à la différence de ce qui advenait il y a quelques décennies, l’assistance ne constitue qu’un des cadres d’interaction entre les deux économies. La signature du Comprehensive Economic Partnership Agreement entre les deux pays (février 2011) a multiplié les opportunités de coopération, favorisant une augmentation du commerce. Entre 2005 et 2016, le volume des échanges de l’Inde avec le Japon a quasiment doublé et celui du Japon avec l’Inde à peu près triplé.
L’assistance affectée par le Japon continue d’avoir un poids significatif : l’Inde occupe toujours le premier rang sur la liste des pays destinataires d’aides publiques au développement (ODA) japonaises sous forme de prêts et, à l’occasion du sommet tenu en septembre 2014, le Japon s’est engagé à réaliser des investissements (y compris les ODA) pour une valeur de 3,5 trillions de yen dans les cinq années à venir. Il s’agit d’un objectif qui ne sera pas difficile à atteindre si l’on considère que les investissements directs étrangers du Japon, en Inde, qui s’élevaient à un peu moins de 29,8 milliards de yen, en 2005, frôlent actuellement les 500 milliards (465 en 2016). Toutefois, à la différence de ce qui advenait il y a quelques décennies, l’assistance ne constitue qu’un des cadres d’interaction entre les deux économies. La signature du Comprehensive Economic Partnership Agreement entre les deux pays (février 2011) a multiplié les opportunités de coopération, favorisant une augmentation du commerce. Entre 2005 et 2016, le volume des échanges de l’Inde avec le Japon a quasiment doublé et celui du Japon avec l’Inde à peu près triplé.
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : Les relations nippo-indiennes dans l’ère de l’Indo-Pacifique
(Lu 217 fois au 15 juin 2020)
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